PROTHESES PIP: SCANDALE INTERNATIONAL

                     

        LE  SCANDALE INTERNATIONAL, LA POSITION DE L'ARCHES:                  


L'AFSSAPS, créée en mars 1999, est l'agence française sanitaire de produits de santé. Cet établissement public a pour mission principale d'établir les RISQUES SANITAIRES présentés par tous les produits de santé destinés à l'homme.
Son budget s'élève à 157 millions d'euros. L'agence est dirigée par le professeur Dominique MARANINCHI.
1000 salariés et 2000 experts y travaillent. L'agence est composée de 9 commissions.
Elle a, également, 4 missions. 2 de ses 4 missions sont :
  •                 Le contrôle en laboratoire.
  •                 L'inspection des sites.
Sur 675 personnes siégeant dans cette organisation, près de 415 personnes, donc 62,4%, déclarent avoir des intérêts dans l'industrie pharmaceutique, cosmétique ou autre. (Lire : " Santé, mensonges et propagande ".
Les journalistes Thierry SOUCCAR et Isabelle ROBARD dénoncent les conflits d'intérêts déclarés des membres de l'Afssaps .(Source Google)
En 2010, le rôle de l'Afssaps a aussi été critiqué dans l'affaire du Médiator, un anti-diabétique utilisé comme coupe faim.

La surveillance systématique des dispositifs médicaux des prothèses mammaires PIP est au cœur d'un nouveau scandale

De nombreux chirurgiens esthétiques accusent l'Afssaps de " NEGLIGENCE ", lui reprochant d'être intervenue tardivement dans cette affaire.

Notre association ARCHES a été la première à tirer la sonnette d'alarme devant le nombre de femmes qui s'adressaient à nous suite à la rupture de leurs prothèses PIP. Et ceci, dès 1997.

En 2000 les Etats-Unis ainsi que l'Angleterre ont interdit les prothèses PIP et disent en avoir informé la France.

Une première inspection d'un expert de l'Afssaps, en 2001, a repéré des problèmes et ce n'est qu'en 2010, soit 9 ans après, que ces prothèses sont retirées du marché.

Pourquoi avoir attendu si longtemps et pourquoi la société allemande TUV chargée de la surveillance des sites de production PIP n'a poursuivi, qu'en février 2011, PIP, l'accusant de l'avoir trompée sur la composition de son gel de silicone ?

L'affaire a, en fait, démarré suite à une dénonciation anonyme. (Source Google)


                          30.000 femmes en France
                  sont concernées par les prothèses PIP


Le gouvernement français prend en charge le retrait des prothèses PIP sous réserve que l'intervention se passe en milieu hospitalier ou clinique dite conventionnée.

Ces 30.000 femmes, en France, ont payé jusqu'à 6.000 euros leur désir de beauté.
Elles ont dû affronter tous les risques liés à une intervention chirurgicale.
Elles se retrouvent au point de départ, pire encore, avec un traumatisme médical (seconde anesthésie) et un traumatisme psychologique certain.

La prise ne charge gouvernementale comporte donc :
  •                 Les frais relatifs à cette intervention avec toutes les analyses et les examens médicaux.
  •                 Le bloc opératoire.
  •                 Les honoraires de l'anesthésiste.
  •                 Les honoraires du chirurgien pour la " DEPOSE !! "

Nous, Association ARCHES, demandons aux médecins chirurgiens de prendre en charge l'acte relatif à la pose de nouveaux implants.
Cet acte est simple, rapide car la loge est déjà faite
.

N'OUBLIEZ PAS, VOUS LES CHIRURGIENS, VOTRE SERMENT D'HYPOCRATE. !!!

                                      Qui paiera les nouvelles prothèses ?

La patiente a déjà assumé le coût des premières prothèses. Prothèses qu'elle n'a pas choisies ni achetées elle-même comme cela se fait dans certains pays.

                                                      ALORS QUI ?

Est ce que, dans un élan de respect et de solidarité et dans un but d'apaisement, les chirurgiens ?
Les autres laboratoires de prothèses ? Car, finalement, la chute de PIP leur ouvrira une nouvelle clientèle.

RESTE LE PREJUDICE PSYCHOLOGIQUE, immense, cruel et, sur ce point, les tribunaux jugeront.


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